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SUPER​-​HEROS

by ORVING

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1.
On a ouvert une porte en espérant que derrière, On verrait le paradis mais c'est plutôt l'enfer, Un univers sale et de la poussière. Depuis le diable apporte des marchands de rêves, D'argent provocateur toujours à la même heure, Sans éclat il emporte l'âme de tout mes frêres. Silence on tourne, Sans compromission, Silence on tourne, Pour éclairer, l'opinion. Mais j'ai peur de la lumière, Qui vient des explications, Ces vérités simples et éphémères, Qui change à chaque nouvelle émission, Mais j'ai peur de la lumière, Qui vient des explications, Les vérités simples et éphémères, Les vérités simples et éphémères. Puisque les ondes engendrent dans les têtes, la misère D'une atroce idée, trop loin de la réalité, Il ne reste pas grand-chose à faire, Sinon à regarder, l'esprit enfumé, l'oeil de verre, Et se dire qu'ailleurs, l'herbe est certes bien meilleure, Mais puisque tout parait depuis si clair. Depuis que l'on tourne Sans compromission Silence on tourne, Pour éclairer l'opinion.
2.
Penché à ma fenêtre, Je n'regarde pas en bas, Le sol est trop loin peut-être, De la hauteur, j'ai toujours eu peur Sauver la terre entière, C'est c'qu'on attend de moi, M'envoler sans faire de manière, Super-héros, Parfois c'est galère, Pour quelqu'un de vraiment ordinaire Je fuis le présent, Je vis dans un ailleurs, Bien meilleur, Sauver des innocents, Rien ne me fais plus peur. Savoir quand disparaitre, Garder l'anonymat, C'est une loi qu'il vaut mieux connaitre, Les gens ont peur, Lorsqu'on vient d'ailleurs, Bien sur ils considèrent, que vanter mes exploits, c'est devenir à leur manière, Super héros, Oh la belle affaire, Cet ami dont on est pas peu fier. Je fuis le présent, Je vis dans un ailleurs, Bien meilleur, Sauver des innocents, Rien ne me fait plus peur. Des jours trop terre à terre, Je n'tire aucun émoi, Mais mes nuits restent salutaires, Super héros, C'est tout c'que j'aime faire, Les jours fériés, aux anniversaires.
3.
Je voudrais que la terre s'arrête, J'ai envie de descendre, Les gens qui courent et qui se vendent, Me donnent envie de rendre, Le temps que l'on me prete, Sans intérêt. A découvert on nait sans dettes, Déjà prêt à tout prendre, On rampe et déjà on s'inquiète, Pour des monnaies de cendres. Il faut bien peu pour être amer, Des envies à revendre, Que l'on étouffe sous le salaire, Toujours trop court, Quand le bonheur n'est pas à vendre, Qui veut l'entendre. Et puisque l'on se paie nos têtes, Il faudra bien apprendre, Que les valeurs que l'on nous prête, Sont des monnaies de cendres.
4.
Les Autres 03:39
Les Autres, Cest pire qu'une maladie, Ca fait du vent, Et beaucoup de bruit, Les Autres, Pour un rien ça vous pourrit, La vie. Les Autres, Ca pense pouvoir tout faire, Sans prendre de gants, Ca fait sa petite affaire, Les Autres, Ca pense à rien, rien qu'a se faire, Du bien, Et moi que l'on tient pourtant, Pour quelqu'un de bien, Je sais qu'au fond, Je suis un Autre, Je suis un Autre. Les Autres, Ca court tous les Samedi, C'est fait comme un rat, Quand ca suit son caddie, Les Autres, Sans fin, ça se nourrit, D'envies. Les Autres, Ca craint d'être ordinaire, Ca fait le beau, En plombant l'atmosphère, Les Autres, En tout-terrain, ça vous détruit, La terre.
5.
i-mobile 03:06
J'assassine les gens qui me font face, D'un seul coup de fil, J'ai toujours un mobile, Pour parler du temps, de ceux qui passent Les propos futiles, Sont bien les plus volatils Je préfère garder mes distances Histoire de ne laisser aucune chance Aux têtes à têtes, aux confidences Quitte à étouffer ma souffrance Rien ne me fait jamais vibrer, Autant que mon mobile, A chaque coup de fil, Sur qu'on pourrait mieux communiquer, Si les gens arrêtaient, De parler sans mobile. J'assassine les gens sur mon espace, Sans fin je compile, Les photos de mon mobile, Pour rire au dépend de qui m'agace, Rien de plus facile que, De rompre des liens fragiles. Et parfois je feins la bienveillance, Histoire de prendre de l'importance, Sans tête à tête, sans confidences, Pour mieux partager mes souffrances.
6.
Partir 01:53
J'ai perdu trop de temps, A attendre, A courir, a faire du vent, A remuer des cendres. Rêver de couvrir d'autres horizons, Le temps donne rarement raison, A ceux qui rêvent de partir. J'ai heurté trop de gens, Sans comprendre, Que rien n'est jamais évident, Pour qui refuse de l'entendre. Pour ne plus souffrir toutes les opinions, Qu'on donne à tort ou à raison, Il suffirait de partir.
7.
J'ai fais des trous, dans ma mémoire, J'avais besoin d'air, Pour regonfler tous mes espoirs, Abandonnés hier. Ne restent que des courants d'airs, Je suis parti hier au soir, Sans penser à ceux qui derrière, Attendrons sans espoir, Que je revienne. Comme un ballon, Je ne manque plus d'air, Je plane au plafond, D'en haut tout s'éclaire. Bien trop tentant de lâcher la barre, Pour ne pas le faire, Depuis le temps que j'en avais marre, D'avoir les idées claires, Bien trop claires. Comme un ballon, Je ne manque plus d'air, Je plane au plafond, D'en haut tout s'éclaire. A présent je vis loin du bruit, Nourrit, logé, blanchi gratuit, C'est fou, C'est fou comme on me soigne, Dans ma chambre, Sanglé au lit.
8.
Dérive 03:45
L'eau est bien trop profonde, Pour avoir pied, Et déjà elle inonde, Les cales de mon voilier. Pour faire le tour du monde, J'ai tout laissé, Pour qu'à chaque seconde, Je me sente libéré, Et depuis je dérive, Sans but, sans chercher, A rejoindre la rive, Enfin respirer. Pour valoir mieux qu'un nombre, Sur le papier, J'ai malmené des ombres, Celles qui font les marées. Si l'ennui est une tombe, Sans hésiter, Choisir de braver l'onde, Parait mieux avisé. Et depuis je dérive, Sans but, sans chercher, A rejoindre la rive, Enfin libéré. J'ai tant rêvé de m'éloigner, De quitter la mer, Pour l'océan, J'ai tant rêvé, presque à en crever, Que j'en ai rien à faire de me noyer, De me noyer dans l'océan.
9.
A l'heure qu'il est, Je devrais être mort, C'est fou le bien que ça me fait, De respirer encore. Des fleurs même si j'ai mal, J'effleure encore les pétales. La vie me sourit, J'en ai fini des rêves devenus inutiles, La vie me sourit. Oublié mes racines, Qui me hantaient hier encore, C'est fou parfois comme on s'obstine, A se faire, du tort. J'ai le coeur souvent si brutal, Que j'ai peur, lorsqu'il s'emballe. La vie me sourit, J'en ai finit des rêves devenus inutiles, La vie me sourit. A l'heure qu'il est, Je devrais être mort, C'est fou le bien que ça me fait, De respirer, Encore.
10.
L'or 02:48
Peut-être que le vent n'amène pas, Que du sable et des doutes, Tant pis pour moi, Si je n'ai rien vu. Peut-être que le temps joue contre moi, Que rien ne sera plus, Comme autrefois, Mais je n'ai pas vu, Que sans rien faire, La tête en l'air, J'avais trouvé de l'or, Loin des rivières, Ni dans la terre, J'avais trouvé de l'or, Elle était là. Peut-être que le temps effacera, Les cris, les larmes, les doutes, Tout mes faux pas, Rien n'est jamais dû. Bien sûr il y a ces choses, Qu'on ne change pas, Restent celles qui ne dépendent, Que de moi, A présent j'ai vu, Que sans rien faire, La tête en l'air, J'avais trouvé de l'or, Loin des rivières, Ni dans la terre, J'avais trouvé de l'or, Elle était là.

about

Texte, musique, arrangements : Thierry Muller

credits

released January 6, 2012

Chansons interprétées et enregistrées par ORVING
Travis Whitmore : batterie

Réalisation, enregistrement et mix : Thierry Muller
Batterie enregistrée par Travis Whitmore at silverlakestudio.com

Concept graphique : Thierry Muller

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